Étude de cas Solution high-tech pour les dangers en bord de route

Aucune solution de contrôle routier pour les emplacements hors normes

En 2016, le gouvernement français faisait face à un problème : une forte augmentation (34 %) des accidents de la circulation sur les chantiers en bord de route avait été signalée au cours des cinq dernières années.

Dans le cadre d'une stratégie visant à améliorer la sécurité des conducteurs, des passagers et des travailleurs sur les chantiers, les autorités françaises chargées de la circulation ont décidé de renforcer le contrôle de la vitesse à proximité des chantiers routiers ainsi que dans les zones de danger connues, telles que les virages.

Si les radars automatiques fixes fonctionnent bien pour le contrôle sur les grands axes, la plupart des zones à risque en matière d'accidents se trouvent en dehors du réseau. N'ayant pas accès à l'espace, à l'infrastructure de connexion au réseau et à la source d'alimentation nécessaire aux équipements de contrôle stationnaires, les autorités avaient besoin d'une solution flexible pour surveiller les sites de construction et les zones à risque : une solution de contrôle de la vitesse mobile, autonome et particulièrement robuste.

DCA, Département du contrôle automatisé

Le département du contrôle routier du ministère de l'Intérieur français recherchait une solution flexible et mobile, facilement transportable sur les sites temporaires, qu'il s'agisse de chantiers de construction ou de zones fréquemment accidentées.

Les zones fréquemment accidentées et les chantiers se trouvent souvent sur des routes secondaires dans des endroits dangereux. Les autorités chargées du contrôle routier avaient donc besoin d'une solution autonome qui ne serait pas affectée par les insuffisances de l'infrastructure locale (comme l'alimentation électrique) et qui assurerait la sécurité des opérateurs à distance. Enfin, ce radar automatique mobile et autonome devait être particulièrement robuste et fiable : capable de fonctionner 24h/24 pendant au moins 7 jours, à l'épreuve des balles et capable de résister à toute tentative de vandalisme.

Le premier dispositif de ce genre en France

L'Enforcement Trailer est la solution ultime pour le contrôle efficace de la circulation dans les zones trop dangereuses pour les opérateurs ou dépourvues d'infrastructures appropriées. Elle exploite la technologie LIDAR pour détecter les infractions même en présence de véhicules multiples et en cas de mauvaise visibilité, dans des endroits tels que les virages. Elle répond à l'ensemble des exigences formulées par le gouvernement français :

VITRONIC s'associe à CEGELEC

VITRONIC s'est associé à CEGELEC EDR (Groupe Vinci) dans le cadre d'une joint-venture pour créer une solution clé en main, personnalisée selon les spécifications du gouvernement français. CEGELEC est un leader dans les domaines de l'automatisation, de l'instrumentation et du contrôle, du génie climatique et électrique qui fournit des solutions technologiques aux entreprises privées comme aux autorités publiques. CEGELEC a conçu le boîtier profilé et futuriste de l'Enforcement Trailer. VITRONIC a développé les équipements techniques contenus à l'intérieur de celui-ci.

Les Français mettent le Trailer à l'épreuve

En 2015, seuls 5 systèmes autonomes de contrôle de la vitesse étaient disponibles en France. À la fin de l'année 2016, le parc s'était agrandi et comptait 250 unités. Ainsi, 2016 a été une année record en ce qui concerne le montant des contraventions forfaitaires infligées pour excès de vitesse et franchissement des feux rouges : ces types d'infractions dépassent désormais toutes les autres amendes de police.

En l'espace d'un an seulement, de 2015 à 2016, les infractions détectées au moyen du contrôle automatique de la vitesse ont augmenté de plus de 26 %, se traduisant par une hausse de 25,6 millions d'euros des recettes. Selon un rapport du gouvernement, cette augmentation est directement liée au déploiement de l'Enforcement Trailer.

Fin 2021, le ministère français a commandé plus de 600 Enforcement Trailers au total pour sécuriser les routes de France.